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Origami mon amour

Capture d’écran 2016-07-20 à 19.03.18Des petits plis, des petits plis, encore des petits plis. C’est là toute la beauté de l’origami, art d’essence japonaise que pratique à merveille de nombreux artistes contemporains comme Mademoiselle Maurice, jeune artiste française et qui se plie en quatre pour ses créations, souvent en milieux urbains.

Capture d’écran 2016-07-20 à 18.56.04 Capture d’écran 2016-07-20 à 19.00.39 Capture d’écran 2016-07-20 à 19.01.48

C’est notamment après un an vécu au Japon, que l’artiste décide de s’approprier l’art de l’origami. Elle en fait sa technique favorite avec d’autres techniques mixtes, de la broderie, du pochoir, de la dentelle… Elle investit des pans de murs qu’elle colore de fils, de papiers, de peinture, pour en faire des fresques gigantesques. Elle multiplie les installations dans le monde (France, Sicile, Hollande, USA, Portugal, Singapore, Slovaquie, Mexique, Belgique, Grèce, Japon, Angleterre, Australie…etc) et peut se targuer de nombreuses collaborations prestigieuses (Issey Miyaké, Louis Vuitton, Vice, Google, Palais de Tokyo, Ministère de la Culture, entre autres).

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Elle aime questionner notre rapport au quotidien, via l’architecture notamment ou le mobilier urbain, elle crée des installations éphémères qui dialoguent avec leur environnement direct. Elle cherche l’abstrait dans le réel de nos cités, de nos rues, et essaie d’en tirer le meilleur, le plus frais, comme l’illustre parfaitement une de ses dernières oeuvres à Paris : une fresque de 2000 mètres carrés, la plus grande jamais réalisée dans la capitale jusqu’à lors!

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15 000 origamis ont été nécessaires pour réaliser l’ouvrage. C’est dans le 13ième arrondissement de Paris, rue P.Bourget que Mademoiselle Maurice à posé ses origamis, sur les murs d’un immeuble voué à la destruction à la fin de l’été. Elle entend rendre hommage aux habitants délogés, apportant un message apaisant et positif à la veille de la transformation de leur quartier. Par la même, elle interroge notre utilisation de l’espace public. L’oeuvre est donc par nature, éphémère, et disparaître avec l’immeuble. Outre les difficultés liées à la hauteur (15 mètres au plus haut), à l’ampleur de la fresque (150 mètres de long), les intempéries ne lui ont pas vraiment facilité la tâche durant les 3 semaines nécessaires à la réalisation de l’oeuvre. Aussi, les origamis sont complétées par un travail au pochoir.

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+ d’infos sur l’artiste.

 

 


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