Orléans (France)
Aandrzej
Orléans
France
artiste
Art pratiquéPeinture, Dessin, DessinSite de l'artistehttp://andrzej.fr/Présentation de l'artisteLa présentation de mon travail nécessite que je traite de quelques sujets: mon enfance, mon évolution, mon parcours, mes influences et ma vision sur le monde contemporain.Du fait de mon enfance et de mes fréquentations au cours de ma vie (j'ai 29 ans), je n'aime pas parler en utilisant la rhétorique qui s'adresse à une minorité élitiste, ce qui n'est pas le but de mon Art. Je peins depuis deux années d'une façon figurative, car je veux que ma peinture interpelle visuellement, que ma peinture soit narrative sans texte. Pour cela je mets mes personnages en scène, théâtralement, avec un décor surréaliste. Mon enfance dans la petite campagne et dans un orphelinat polonais durant l'occupation soviétique, plus tard mes études en France dans un domaine scientifique et l'environnement de quartier ne m'ont pas permis de m'intéresser à l'art. C'est plus tard sur les bancs de la fac que j'ai compris que je devais virer de bord et m'impliquer plus intellectuellement dans ma vie. J'avais saisi l'importance du dessin sur la communication et sa facilité d'interprétation et d'interpellation. C'est en feuilletant un magazine que j'ai découverts une peinture de Jean-Michel Basquiat: In this Case. Ce fut une révélation car c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à jouer des couleurs, il y a sept ans environ. Je me suis décidé à arrêter mes études scientifiques (qui m'ont été fort utiles) et de prendre des cours de dessins en vue de préparer mon concours d'entrée aux Beaux Arts. Une fois entré, j'ai "fait du Basquiat" durant tout mon cycle d'apprentissage artistique, ce qui ne correspondait pas forcement à la mentalité de l'école qui visait à façonner des infographistes ou des webmasters. C'est après deux années de retraite et de remises en questions à Toulouse que je suis revenu dans ma ville d'adoption (Orléans) avec dans l'idée d'une peinture de plus en plus figurative. Mon thème n'a guère changé, j'ai toujours travaillé dans le domaine de l'humanisme, à comprendre l'Homme, sa grandeur, sa petitesse. Du fait d'avoir fréquenté et de connaître plusieurs environnements assez distincts, j'en viens à réfléchir sur ceux-ci et presque à extrapoler plusieurs environnements tout à fait distants psychologiquement et culturellement. Il y a une grande différence entre une personne miséreuse qui va traire manuellement sa vache et élever ses quelques cochons toute sa vie et entre une personne qui va passer sa vie dans un musée à parler de pathos et d'allégories. Je ne dénigre ni l'un ni l'autre, c'est la richesse d'esprit et la compréhension de l'autre qui me préoccupe. En travaillant l'humanisme, je me suis intéressé à des écrits de Stefan Zweig, Fiodor Dostoïevski, Stendhal, Honoré de Balzac, Dumas fils avec sa Dame aux Camélias et Sade avec sa Justine. Ces auteurs me démontrent les aspirations des hommes et leurs tourments. Du côté pictural, je me suis intéressé à la Renaissance et son intérêt pour l'Homme, sa façon de le sublimer. Je ne vais pas faire l'apologie de la mythologie, c'est important de la connaître pour comprendre la culture occidentale d'aujourd'hui. Mais que les artistes de l'époque aient pris comme références des textes de mille ans dépassés et qui reflètent un symbolisme de l'Homme via les Dieux, un symbolisme basé sur les maux de l'Homme (massacres humains, traîtrises, infanticides, incestes), je ne pourrais dire si cela a été une vraie avancée philosophique pour l'humanité. Si cela a aidé à changer les mentalités barbares de la doctrine religieuse et de son inquisition, je ne peux que m'en réjouir. Hormis les peintres de la Renaissance, je suis fasciné par Vermeer et Millet. Leur sensibilité atypique, leur façon de rendre leurs personnages introvertis et mystérieux, sont l'exemple même de ce que je cherche à retranscrire, le fond de l'âme de l'individu. Chez Millet la noirceur et le flou de son travail démontrent à mon sens ce que l'on peut ressentir au fond de nous même, un côté obscur et énigmatique qui nous habite tous et qui irait jusqu'à se poser la question de notre présence. Quoi que l'on pense, nous avons tous une sensibilité et une vérité intérieure que l'on aime pas dévoiler, que l'on en soit conscient ou non. La vie nous pousse à nous conduire comme des marionnettes, par le travail ou le système social, mais le côté humain est toujours présent, par ses aspirations et sa sensibilité. Nous sommes des petites bombes à retardement, avec certaines qui explosent et d'autres non. J'ai la chance de m'épanouir intellectuellement par mon art, ce qui n'est pas le cas pour tout le monde. L'imagination, la rêverie procurée par les livres et la création laisse la place aux idées fixes et subits des programmes télévisés. La sollicitation de la rétine et de l'ouïe inhibe la pensée et stéréotype les mentalités. Une centaine de programmes passant en boucle remplace des milliers de bouquins à l'imagination débordante (lisez Fahrenheit 451). Le monde fabrique de clones intellectuels à défaut de clones physiques, ce que l'on peut voir dans les sectes. Le monde fait peur, la société fait peur, l'extrémisme religieux fait peur. Le système social par sa pression constante et la dévalorisation des personnes infortunées renvoie au sectarisme et à la peur d'autrui. Ceci est l'un des sujet qui me préoccupe , parmi tant d'autres. C'est pour cela que l'Homme est constamment mis en exergue dans mes toiles, j'essaie seulement de comprendre notre civilisation et ses sujets. Ses oeuvres
Ses expositions |
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