Connexion
Mot de passe oublié ?
 


Laisser parler les p’tits papiers

Capture d’écran 2016-02-02 à 18.22.28

L’artiste dont il est question ne s’appelle pas Régine, mais elle aime tout autant les p’tits papiers de soie, glacés, de riz ou papier machine! elle les façonne comme les plus belles étoffes, et les transforme à sa guise, en perruque Marie-Antoine, en dentelles, en fleurs, en animaux… 

Asya Kozina, en fait des motifs et des costumes, caractéristiques de différentes esthétiques et de différentes époques, pour recréer des mises en scène totales, avec pour seul matériel le papier.

Capture d’écran 2016-02-02 à 18.23.01

Capture d’écran 2016-02-02 à 18.25.00

Avec sa récente série de perruques baroques, elle s’est appropriée les coiffures du XVII et XVIII. Chacune de ces perruques étant fabriquées individuellement, elle décrypte un à un les codes qui faisait la mode d’antan. Une perruque plus victorienne, attire également notre oeil aguerri : soigneusement enroulées, permanentées, arrangées, sculptées, des boucles, des fleurs, des feuilles parfaites, et un voilier extrêmement complexe, délicatement placé sur une masse de cheveux de papierfantaisiste et irréel. On se croirait perdu au beau milieu d’un océan de papier.

Capture d’écran 2016-02-02 à 18.22.44

Capture d’écran 2016-02-02 à 18.23.19

«Les perruques historiques m’ont toujours fasciné, en particulier celles de l’époque baroque », dit Kozina. «Ceci est l’art de l’esthétique, aucun sens pratique, mais ils sont beaux. Le papier contribue dans mes oeuvres, à mettre en évidence la forme principale, et permet d’évincer les détails inutiles ».

Capture d’écran 2016-02-02 à 18.23.56

Capture d’écran 2016-02-02 à 18.23.46

+ d’infos sur l’artiste.


Laisser une réponse