Le Château de Versailles organise chaque année depuis 2008, une exposition consacrée à un artiste international: Jeff Koons, Xavier Veilhan, Takashi Murakami, Bernar Venet, Joana Vasconcelos, Giuseppe Penone, Lee Ufan et la fameuse sculpture « Dirty Corner » d’Anish Kapoor l’an dernier, installée dans les jardins du chateau, qui avait fait parler d’elle et avait fait l’objet de tags antisémites.
Tous ont eu pour but d’établir un dialogue unique et original entre leurs œuvres, le Château, les jardins de Versailles et les visiteurs venus en masse. Alfred Pacquement en assure le commissariat depuis l’année 2013, et cette année, c’est l’artiste danois Olafur Eliasson qu’il a choisi d’inviter à investir les lieux.
« Avec Olafur Eliasson, les astres peuvent se rencontrer, l’horizon se dérober, et toutes nos perceptions se brouiller. L’homme des lumières va faire danser les lignes chez le Roi Soleil » déclare Catherine Pégard, présidente du château de Versailles.
Comme ses prédécesseurs, Olafur Eliasson jouit d’une renommée internationale. Son travail questionne le mouvement, la perception, l’expérience physique, et la conscience de soi. Il est notamment connu pour ses installations spectaculaires, comme The weather project (2003) dans le Turbine Hall de la Tate Modern à Londres, vue par plus de deux millions de personnes, ou The New York City Waterfalls (2008), grandes cascades artificielles installées au nombre de quatre, sur les berges de Manhattan et de Brooklyn.
« Je suis enthousiasmé de travailler dans un lieu aussi emblématique que Versailles. Le Château et ses Jardins sont si riches de sens et d’histoire, de politique, de rêve, de vision, c’est un défi exaltant de créer une intervention artistique qui modifie le sentiment des visiteurs et offre un point de vue contemporain sur cet héritage fort. Je considère que l’art est un coproducteur du réel, de notre sens du présent, de la société et de l’unité des hommes. C’est très inspirant d’avoir à travers l’art l’opportunité de coproduire la perception actuelle de Versailles » explique Olafur Eliasson.
Rendez-vous courant juin au chateau de Versailles!
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