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Elle est comme l’eau vive

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Ce petit chemin qui sent la noisette, est jonché de fleurs de tailles surprenantes et de couleurs chatoyantes. On pourrait même croire qu’elles parfument l’espace d’exposition de leur délicate présence. C’est l’oeuvre de Zadok Ben-David. Un artiste aux idées très fleuries!

Des fleurs, mais pas que! plein d’autres espèces dont le point commun est l’eau-forte. Ce procédé de gravure dont il fait sa technique de prédilection pour le plus grand bonheur de nos yeux ébahis devant tant de minutie. Plus globalement donc, on peut approuver son engouement pour les silhouettes. Celles de plantes, d’arbres, d’êtres vivants… celles de tout ce qui peuple la nature et contribue à la théorie de l’évolution en somme.

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Copyright Zadok Ben-David

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Né au Yémen, basé à Londres, il a fabriqué 12 000 silhouettes en acier trempé pour son œuvre blackfield. Chacune d’elles fait 15 centimètres de haut et est disposée sur une couche de sable blanc. Ces gravures sont bi-faces : un côté de la silhouette est peint en noir mat, et l’autre laisse entrevoir un large spectre de couleurs éclatantes.  Cette mitoyenneté inattendue crée une impression de mouvement en passant de la face positive et rassurante de la nature, à la face plus sombre à laquelle elle est elle-même adossée. Lorsque l’on tourne autour de l’oeuvre, on passe du noir à la couleur au noir à la couleur au noir… Un petit effet onirique et impressionniste loin de nous déplaire, et qui donne à l’oeuvre une pluralité de perspectives. Dans cette installation Ben-David a ajouté une couche poétique à son intérêt scientifique. Ce travail est une métaphore de l’espoir et du désespoir. « La façon dont Ben David crée cette magie, ne peut d’un côté, être totalement saisie, mais de l’autre, est tout à fait concrète; c’est là le secret qui se cache derrière Blackfield » confie Smadar Sheffi, critique d’art israélienne, à NY Arts Magazine.

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La grande source d’inspiration de Zadok Ben-David est donc la nature, la science et aussi la magie. Dans Evolution et Théorie (1999), l’une de ses installations la plus encensée, il met en scène sa fascination pour la science à grande échelle, avec notamment 250 sculptures en aluminium coupé à la main, qui reprennent des planches scientifiques du XIX siècle, issues de l’Encyclopédie. Elle a fait l’objet d’une exposition itinérante mondiale, montrée en Israël, à Singapour, en Australie, aux Etats-Unis, au Portugal, au Pays-Bas, en Corée, en Ukraine…

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En 2010, son exposition personnelle « Human Nature » au Musée de Tel Aviv en Israël, a même créé la polémique, ayant atteint un taux de participation record dans l’histoire du musée.

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+ d’infos sur l’artiste.


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