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1er salon de Pastel des Monts du Lyonnais

exposition

1er salon de Pastel des Monts du Lyonnais

Date de l'exposition :

du 04/11/2011 au 13/11/2011

Sujet :

Pastel sec

La presse en parle :

Les ateliers de la Bâtie de Saint Laurent d’Agny ont pris l’initiative d’organiser le 1ER SALON DU PASTEL DES MONTS DU LYONNAIS

Cette manifestation est ouverte à tous. Nous serons très heureux de vous y accueillir pour vous faire partager notre passion.

L’invitée d’honneur est Michèle CAUSSIN-BELLON, grande pastelliste lyonnaise. Sa renommée dépasse les frontières. Elle fait partie des pastellistes internationaux qui ont exposé en 2003 en Russie pour le tri-centenaire des fêtes de Saint-Pétersbourg. Environ 60 pastellistes installés dans les régions Rhône Alpes et Bourgogne mais aussi à l’étranger (Angleterre, Russie…) seront présents à l’accrochage, ce qui donne une dimension à la fois régionale et internationale à ce salon.

Une exposition est prévue en parallèle à la bibliothèque de Saint Laurent d’Agny, qui retracera l’histoire du pastel et en donnera des aperçus techniques.

Jenola

Art pratiqué

Peinture , Dessin , Installation

Site de l'artiste

Présentation de l'artiste

" C'est quoi le problème " est le titre d'un tableau de Jenola. Cela peut être aussi la façon dont l'artiste aborde sa pratique, à la manière du mathématicien qui pose des équations avec des variables et une inconnue. C'est souvent en cherchant le détail récurrent que l'on trouve des clefs pour ouvrir des portes aidant à comprendre l'oeuvre d'un artiste. Chez Jenola, c'est une petite calculette avec des chiffres de 1 à 9 et des enfants avec des yeux ronds comme un zéro récurrents dans plusieurs de ses compositions qui mettent la puce à l'oreille. Quand on sait que le père de l'artiste enseignait les mathématiques, on comprend la propension de Jenola à se lancer des défis. Incalculables.

Pour cet artiste chercheur, le problème à résoudre peut être la compatibilité entre deux matériaux : l'encre et l'huile, le bitume et le pastel gras, ou mieux le bitume et l'acrylique. Évidemment quand les matériaux ne sont pas destinés à cohabiter, des combinaisons inattendues surviennent, un peu comme si une suite de nombres ou une opération prévue, dérapait à cause de l'introduction d'un corps étranger. La problématique peut également relever d'un questionnement lié à la composition : Jenola dans ses tableaux oscille entre la tentation d'enfermer la forme ou de la libérer à outrance. Cela nous vaut de merveilleux dessins aléatoires, en suspension dans l'espace pictural, avec des encres, des traits nerveux comme si l'artiste se transformait en un Professeur Nimbus planant dans une machine au dessus d'un tableau parsemé de chiffres et de lettres.

Pour Jenola, chaque oeuvre devient une équation à résoudre. Chez notre artiste, les droites ne sont donc pas toujours parallèles et il récuse les formules toutes faites. Il s'ensuit un décryptage nécessaire de ses peintures et collages parsemés de formules énigmatiques ou résolument drôles. Mais on peut aussi se laisser porter par la magie des formes qui parlent sans chercher des explications.

Jenola n'est pas artiste à prendre la tangente : il lit beaucoup, aime la formule de Dali tirée du " journal d'un génie " : " Commencez par dessiner et par peindre comme les anciens maitres, après cela faites comme vous l'entendez, vous serez toujours respectés." Son livre de chevet est " la pratique de l'art " d'Antoni Tapiès. Il a donc d'abord assumé ses mimétismes : Magritte et le surréalisme, Basquiat, s'est plongé dans Barcelo et Rebeyrolles avant de développer son écriture.

Il confronte lignes et plans, met à l'épreuve ses matières, embrouille ses lignes en parsemant ses toiles de chiffres et de lettres qui sont autant de rebus. Il peut aussi partir d'une anecdote : Avec " on va farcir la poule ", phrase quelque peu déroutante, il raconte tout simplement un week-end à Paris avec des supporters un peu énervés. Pour autant Jenola n'est ni dans la Figuration narrative, ni dans un art post pop revisité mais dans l'acuité de l'expérimentation. D'ailleurs, les yeux de ses gamins qui ressemblent à des zéros nous renvoient à un infini qui n'appartient plus à l'ordre des chiffres mais à la démarche d'un artiste qui s'est dit, très jeune, devant un monochrome bleu de Klein que tout est possible. Face à cette quête, le vertige nous saisit et ne nous lâche plus. Peu importe si les parallèles se rejoignent ou non.

Brigitte Camus

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Adresse de l'exposition



Pays :



Tél. : non renseigné
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